
Gouttereau (mur)
Mur externe d’un bĂątiment (celui qui porte les gouttiĂšres ou chenaux). Par opposition au mur pignon.
Mur externe d’un bĂątiment (celui qui porte les gouttiĂšres ou chenaux). Par opposition au mur pignon.
Production artistique de l’occident mĂ©diĂ©val apparue vers 1140 et finissant, pour les rĂ©alisations majeures, dans les premiĂšres dĂ©cennies du XVIĂšme siĂšcle. En architecture, il se caractĂ©rise notamment par : l’emploi de l’arc brisĂ©, l’emploi de la voĂ»te sur croisĂ©e d’ogives, comportant un systĂšme de nervures et l’emploi de l’arc-boutant et de contreforts. Il comprend trois pĂ©riodes : le gothique primitif (en lancette), de la deuxiĂšme moitiĂ© du XIIĂšme siĂšcle qui rappelle encore l’Ă©poque romane ; le gothique rayonnant (secondaire) des XIIIĂšme siĂšcle et XIVĂšme siĂšcles (Il tire son nom des flammes qui semblent animer le rĂ©seau des fenĂȘtres); et le gothique flamboyant (tertiaire) du XVĂšme siĂšcle (les roses sont dĂ©coupĂ©es comme par les rayons d’une roue).
ComposĂ© de renflements ce motif est typique de l’art roman. Il orne notamment les chapiteaux ou les benitiers.
Le mot Gnomon, empruntĂ© au latin, signifie aiguille de cadran solaire. Par dĂ©rivation un gnomon est le nom du plus simple cadran solaire : un bĂąton plantĂ© verticalement dans le sol, ou mĂȘme encore plus simple l’homme lui-mĂȘme. C’est ce mot qui a donnĂ© son nom Ă l’art de la construction des cadrans solaires : la gnomonique.
Pente assurant l’Ă©coulement des eaux pluviales. Base de construction ou talus en pente.