La généalogie, un apport pour l’histoire

La généalogie, un apport pour l’histoire

Conférence mardi 10 avril 2018 à 20h30 à l’espace Marie-Louise Hémet – Maison des Associations salle 1 – Bernay

Les Amis de Bernay et le Cercle Généalogique de l’Eure présentent :

La généalogie, un apport pour l’histoire

par Yvonne et Daniel Sallet

Rechercher ses ancêtres et retrouver ses racines familiales sont les principaux objectifs de la généalogie. Mais cette recherche, qui prend parfois la forme d’une d’enquête policière, peut aller au-delà de la simple collecte de patronymes, de dates et de lieux. Le généalogiste écrit alors son histoire familiale.

Le généalogiste peut aussi se mettre au service de l’historien et participer à l’écriture de l’histoire. C’est ce que nous découvrirons au cours de cette soirée.
En utilisant les sources habituelles du généalogiste, nous présenterons des pans de l’histoire de Bernay qui, pour la plupart, sont inédits.
Les familles Meaulle, Celos, Hubert-Descours, Le Métayer-Masselin seront tour à tour évoquées au travers de recherches purement généalogiques, d’actes notariés, de recensements, du cadastre ou de documents militaires.

Nous découvrirons leur famille, leur lien de parenté, leur richesse, les lieux où ils vivaient et les faits d’armes durant leur vie militaire … toute une vie décortiquée grâce aux archives.

En définitive, la généalogie et l’histoire ne peuvent pas s’ignorer car elles se nourrissent l’une à l’autre pour se rendre plus efficaces et plus vivantes.

Conférence mardi 10 avril 2018 à 20h30
à l’espace Marie-Louise Hémet – Maison des Associations salle 1 – Bernay

La paramentique

La paramentique

Pourquoi des inventaires ?

Depuis que le concile Vatican II (1962-1965), qui avait pour objectif d’adapter l’Église au monde moderne, a préconisé l’utilisation, pour la liturgie, de vêtements «… simples et modestes, à la fois pauvres et décents, … appropriés aux circonstances de temps et de lieux ainsi qu’aux besoins de l’apostolat…», les ornements chatoyants anciens ont été rélégués dans les sacristies et souvent oubliés.

Pourtant, au cours de nos visites dans les églises, nous sommes quelques uns à avoir remarqué à quel point ces objets non seulement étaient beaux, mais constituaient de véritables réservoirs de savoir-faire, et nous avons souhaitè sensibiliser tous ceux qui interviennent dans leur conservation pour les convaincre que ce patrimoine méritait d’être préservé et pour les encourager à en prendre soin.

Le travail va se décomposer en plusieurs étapes :

– Le moyen utilisé
Notre petite équipe « tissus » des Amis des Monuments et Sites de l’Eure réalise des inventaires descriptifs illustrés aussi précis que possible qu’elle communique ensuite largement à tous les intéressés. Elle comporte plusieurs personnes dont chacune s’est spécialisée dans un rôle afin d’être plus efficace.

– Opérations préalables
Peu visibles, elles consistent à obtenir l’autorisation du maire de la commune, représentant la commune qui est le propriétaire légal de tout ce qui est antérieur à 1905, et celle du prêtre affectataire pour pénétrer dans la sacristie qui est son domaine réservé et où sont rangés en général ces vêtements.
Parfois, de plus en plus, la demande émane de la commune ou d’une association locale qui souhaite mettre en valeur son patrimoine. Les demandes peuvent transiter par la Conservation départementale du Patrimoine qui nous les répercute.

– L’état des lieux
Selon les conditions de conservation (lorsque ces vêtements n’ont pas été purement et simplement brûlés), nous pouvons retrouver les vêtements liturgiques dans des états très divers, allant du pire au meilleur, avec tous les intermédiaires possibles.

– Sortie des pièces pour réorganiser les ornements dispersés

– Premier nettoyage

– Observation de l’état de conservation

– Photographie, prises de mesures et notes

– Etiquetage

– Nettoyage des placards et meubles de rangement

– Remise en place des tissus

– Mise au propre des notes

Toutes ces opérations permettront enfin de présenter ces vêtements et tissus au public.

Nous vous invitons à consulter ce reportage dans son intégralité : inventaires tissus liturgiques (ci-dessous) :